Les institutions financières veulent généralement soutenir les clients agricoles dans leurs investissements dans les énergies renouvelables. L’obtention de financement ne devrait pas être un obstacle si une ferme a une situation financière solide et présente l’analyse de rentabilisation et le flux de revenus à long terme pour le système de production de biogaz.

Lorsque vous désirez obtenir du financement, assurez-vous de magasiner. Différents prêteurs ont des niveaux de confort variables avec les installations de biogaz à la ferme. Certains prêteurs, comme Financement agricole Canada, offrent un financement spécifique pour des solutions environnementales qui peuvent vous aider à apporter des améliorations environnementales à votre exploitation et à passer à des ressources d’énergie renouvelable.

Il existe plusieurs façons de calculer la rentabilité d’une installation de biogaz à la ferme. Tout comme une nouvelle grange ou un quota supplémentaire, la période de récupération (nombre d’années pour récupérer votre investissement) est un moyen courant de déterminer la rentabilité.

De manière générale, et parce que les installations de biogaz à la ferme fonctionnent pendant au moins 20 ans, une période de récupération de 8 ans ou moins devrait être un bon investissement. Un calcul simple de la période de récupération est basé sur le coût d’investissement, les coûts d’exploitation et les revenus prévus par le biais des ventes d’énergie et des redevances de déversement. Une évaluation plus complète de la rentabilité tient compte d’importantes variables supplémentaires, telles que les économies de coûts sur les intrants agricoles (litière, engrais commerciaux, chauffage des bâtiments), les intérêts sur les prêts, l’amortissement, l’assurance et la fiscalité.

Les autorisations et permis gouvernementaux requis pour les systèmes de biogaz varient d’une province à l’autre.

En Colombie-Britannique, par exemple, les exploitations agricoles doivent obtenir l’autorisation de la Commission des terres agricoles, du ministère de l’Environnement et de l’administration municipale. Le ministère de l’Environnement de la Colombie-Britannique exige trois permis pour les systèmes de biogaz : effluents, air et solides. En Ontario, les autorisations pour les systèmes de biogaz à la ferme sont généralement émises par le ministère de l’Agriculture et des Affaires rurales. Chaque province réglemente également la quantité de matières premières non agricoles qu’une ferme peut accepter. Le montant total est de 49 % et de 50 % en Colombie-Britannique et en Ontario, respectivement.

Le délai d’obtention des permis nécessaires varie selon la province et le nombre d’organismes ou de ministères participant au processus d’autorisation. En règle générale, plusieurs règlements sont appliqués par différents ministères relevant de la compétence provinciale, et les organismes de réglementation ne sont pas toujours familiers avec les systèmes de biogaz à la ferme. Le délai d’obtention de toutes les autorisations peut prendre de 18 mois à plus de 3 ans. Faites appel à un fournisseur de technologie pour vous aider à suivre ce processus.

Le fonctionnement optimal du DA est fonction de la conception du système. Les considérations clés comprennent l’alimentation fréquente et gérable des intrants, un chauffage uniforme et constant du digesteur pour maintenir les températures, un entretien facile des mélangeurs et une isolation suffisante pour protéger du climat et des éléments.

Comme pour la plupart des systèmes mécaniques, une surveillance et un entretien réguliers peuvent réduire les temps d’arrêt des installations. Dans le cas des systèmes de biogaz, cela peut nécessiter un soutien technique supplémentaire avec une expertise spécialisée et l’accès à des pièces de rechange de l’extérieur du Canada.

Avoir une connaissance des systèmes microbiologiques est également essentiel pour la santé globale du digesteur et pour atteindre une production optimale de biogaz. De nombreux paramètres travaillent ensemble pour influencer le bon fonctionnement et, à son tour, affecter l’efficacité et la productivité du digesteur. Les paramètres d’efficacité les plus importants du digesteur comprennent un mélange équilibré de matières premières, la surveillance du contrôle du processus de surveillance (température, rapports carbone/azote, pH) et l’utilisation d’additifs biologiques et chimiques si nécessaire. Ceux-ci sont essentiels pour prévenir des problèmes tels que la mousse du digesteur ou les pannes du système biologique.

Comme en agriculture, l’exploitation d’un système de DA peut varier d’un jour à l’autre en fonction de l’entretien préventif et des mesures que vous mettez en place. La taille, le niveau d’automatisation et la complexité du système déterminent le nombre d’heures nécessaires pour faire fonctionner le système. Cela peut aller d’un opérateur à temps partiel pendant plusieurs heures chaque jour à des opérateurs à temps plein. Les fournisseurs de technologie peuvent fournir une évaluation précise de la main-d’œuvre pour chaque système.

Un approvisionnement fiable en matières premières de haute qualité est la pierre angulaire d’un système de biogaz réussi. Il existe plusieurs façons de se procurer des matériaux à l’extérieur de la ferme. L’une consiste à travailler avec une entreprise de l’industrie de la récupération des ressources qui établira un contrat avec vous pour offrir des fournitures déterminées et constantes de matières premières. Une autre méthode consiste à conclure un contrat directement avec les fermes voisines ou avec les transformateurs d’aliments de votre région. Les caractéristiques importantes de la matière première à garder à l’esprit comprennent la disponibilité, la constance, l’absence de contaminants, un bon rendement en méthane et la capacité de générer des redevances de déversement.

Idéalement, le digestat est répandu sur les terres agricoles entourant une usine de biogaz (généralement dans un rayon de quelques kilomètres), car c’est souvent le moyen le plus rentable de le traiter. Cependant, dans les cas où les éléments nutritifs contenus dans le digestat sont supérieurs aux besoins en éléments nutritifs de votre ferme, une technologie d’extraction des éléments nutritifs peut être nécessaire pour vous aider à déplacer une partie de votre digestat ailleurs. Les fibres plus grosses dans le digestat peuvent être séchées et utilisées pour la litière du bétail. Les produits sous forme de matière sèche peuvent également être exportés hors de votre ferme et commercialisés sous forme de granulés d’engrais.

Un approvisionnement fiable en matières premières de haute qualité est la pierre angulaire d’un système de biogaz réussi. Il existe plusieurs façons de se procurer des matériaux à l’extérieur de la ferme. L’une consiste à travailler avec une entreprise de l’industrie de la récupération des ressources qui établira un contrat avec vous pour offrir des fournitures déterminées et constantes de matières premières. Une autre méthode consiste à conclure un contrat directement avec les fermes voisines ou avec les transformateurs d’aliments de votre région. Les caractéristiques importantes de la matière première à garder à l’esprit comprennent la disponibilité, la constance, l’absence de contaminants, un bon rendement en méthane et la capacité de générer des redevances de traitement.

Le raccordement au réseau, qu’il s’agisse d’électricité ou d’un gazoduc, variera en fonction de la distance de votre ferme au réseau, ainsi que de la capacité et des contraintes du réseau.

Si votre ferme n’a pas d’électricité triphasée ou de gazoduc à proximité (c.-à-d. moins d’un kilomètre pour l’électricité triphasée et trois kilomètres pour un gazoduc), il peut être difficile de vendre votre électricité renouvelable ou votre GNR. Bien qu’il soit possible de comprimer le gaz naturel renouvelable et de le livrer par camion, cela augmente la complexité, augmente les coûts et pourrait avoir un impact négatif sur la rentabilité de votre installation de biogaz.

Oui, vous pouvez utiliser le biogaz que vous produisez pour la production de chaleur et d’électricité à la ferme, réduisant ainsi vos coûts opérationnels. Dans de nombreux cas, cependant, la production de chaleur est supérieure à la demande à la ferme, de sorte que toute l’énergie n’est pas utilisée (surtout pendant les mois d’été).

Oui, les coopératives de biogaz sont une option pour certaines fermes. Les coopératives partagent des intrants, comme le fumier, les cultures et l’ensilage, ou ont des digesteurs anaérobies sur chaque ferme participante, et acheminent le biogaz vers une installation commune qui transforme le biogaz en GNR et l’injecte dans le gazoduc. L’emplacement, cependant, reste un facteur critique. Les fermes devraient se trouver dans un rayon d’environ cinq kilomètres de l’installation de valorisation.

La sécurité de votre installation de biogaz dépend de vous. Chaque projet devrait élaborer un plan de sécurité avec l’aide d’experts de l’industrie. Une formation pour la manipulation du gaz naturel et de l’électricité est nécessaire. Par exemple, le personnel agricole qui travaille sur les digesteurs devrait recevoir une formation spécifique sur le sulfure d’hydrogène, un gaz toxique souvent contenu dans les digesteurs. En Ontario, l’Office des normes techniques et de la sécurité assure la surveillance de la sécurité des combustibles gazeux. Les producteurs de la Colombie-Britannique devraient consulter Technical Safety BC au sujet des exigences, des inspections et des approbations relatives aux torches de biogaz.

Une formation sur l’entrée dans les espaces clos et la gestion des systèmes électriques à haute tension vous aidera également à faire en sorte que votre installation de biogaz soit un lieu de travail sûr. Il est également recommandé de mettre en place des procédures de préparation aux situations d’urgence et de demander conseil aux services locaux de gestion des urgences.

La production de biogaz peut vous aider à améliorer la gérance environnementale de votre ferme en transformant le méthane du fumier en énergie. Le captage et l’utilisation du méthane par digestion anaérobie peuvent réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des systèmes de fumier, atténuant ainsi les effets des changements climatiques. Outre le biogaz, l’usine produit un digestat riche en éléments nutritifs qui stimule la production agricole, ce qui nourrit le bétail et crée une boucle durable de nourriture, de déchets et d’énergie. En plus de la récupération et de la gestion des éléments nutritifs, la ferme bénéficie de la réduction des odeurs et de la destruction des semences de mauvaises herbes et des agents pathogènes.

Le digestat contient presque tout l’azote, le phosphore et le potassium de la matière première entrante et est considéré comme un bon engrais en raison de sa consistance nutritive et de sa disponibilité. Il a également un rapport carbone-azote inférieur à celui du fumier laitier (c.-à-d. un meilleur effet de fertilisation azotée à court terme), moins de semences de mauvaises herbes et une odeur considérablement réduite. Enfin, en raison d’une présence moindre de fibres que dans le fumier, le digestat est plus facile à mélanger, à pomper et à épandre.